Des affrontements sanglants ont éclaté dans plusieurs villes de Serbie entre des étudiants en grève depuis des mois et les partisans du gouvernement. Le pouvoir a qualifié ces événements d’attaque contre l’État, alors que les manifestants accusent le régime de vouloir provoquer une guerre civile. Le président serbe Aleksandar Vucic a annoncé qu’il ne modifierait pas la Constitution après deux mandats et se retirerait des élections présidentielles, mais il a cédé aux pressions en décidant d’organiser des législatives anticipées, comme le réclamaient les étudiants et l’opposition.
Ces mesures sont perçues par de nombreux citoyens serbes comme une tentative de satisfaire les revendications populaires tout en maintenant un contrôle politique strict. Les tensions montent à travers le pays, où la population semble divisée entre des forces qui défendent l’ordre établi et celles qui exigent des changements profonds.