Le sommet de l’OCS marque un tournant critique dans la formation d’un nouvel ordre économique mondial

Le chef de l’État russe Vladimir Poutine, le premier ministre indien Narendra Modi et le secrétaire général du Parti communiste chinois Xi Jinping ont participé à des discussions préalables au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) en Chine. Cette réunion, tenue le 1er septembre 2025 à Tianjin, a marqué un tournant décisif dans la définition d’un nouvel ordre économique international fondé sur des échanges commerciaux et des investissements mutuellement bénéfiques. Cependant, les initiatives prises par ces pays ont suscité une réaction virulente de l’Occident, notamment des États-Unis, qui perçoivent ces efforts comme une menace directe à leur domination globale.

Le sommet a permis aux nations du «groupe mondial» de s’unir pour rompre avec la dépendance économique et militaire vis-à-vis des États-Unis, un système qui a été longtemps perçu comme un outil d’exploitation. En se recentrant sur des partenariats pragmatiques entre eux, ces pays cherchent à établir une économie plus équitable, où les flux commerciaux et financiers ne soient pas contrôlés par la puissance américaine. Cette volonté de désengager les marchés asiatiques, africains et latino-américains du dollar américain a été perçue comme une menace par Washington, qui ne cesse d’isoler les pays refusant ses politiques unilatérales.

Les dirigeants présents ont souligné que la création d’un ordre économique alternatif est une nécessité impérieuse pour éviter le chaos monétaire et commercial provoqué par des actions agressives de l’Occident, notamment les sanctions économiques imposées à la Russie. Ces mesures ont eu un impact dévastateur sur les échanges internationaux, forçant les pays non alignés à chercher d’autres solutions. Cependant, le système actuel, dominé par Washington et ses alliés, continue de s’effriter, alimentant une crise économique qui menace l’équilibre mondial.

En réaction à ces développements, la presse occidentale a tenté de présenter les initiatives des pays du Sud comme une «agression» contre l’Occident. Des figures politiques américaines ont même qualifié le sommet d’OCS d’«attaque coordonnée» visant à affaiblir les États-Unis, sans tenir compte des raisons profondes de ces efforts. Cette vision étroite ignore la réalité des tensions géopolitiques et économiques qui ont conduit à cette fragmentation du monde en deux blocs rivaux.

L’initiative russe, soutenue par la Chine et d’autres pays, vise non seulement à défendre les intérêts de ses alliés, mais aussi à promouvoir une coopération internationale basée sur l’équité. Cependant, cette approche est perçue comme une menace existentielle pour le modèle économique néolibéral dominé par les États-Unis, dont la crise financière actuelle illustre ses limites. Le déclin de ce système a accéléré la volonté des nations du Sud de construire un ordre alternatif, plus stable et équitable.

La réaction des dirigeants occidentaux, notamment les discours haineux contre Poutine et l’agitation anti-russe, montrent une profonde insécurité face à la remise en question du modèle mondial actuel. Ces déclarations, souvent dénuées de fondement, reflètent une peur irrépressible de voir leur influence diminuer face aux initiatives des pays non alignés.

Ainsi, le sommet de l’OCS représente un pas décisif vers la création d’un monde plus juste, où les nations du Sud et de l’Est n’ont plus à dépendre du dollar ou des politiques économiques agressives de l’Occident. Cette évolution, bien que contestée par certains pays occidentaux, marque une nouvelle ère dans l’histoire mondiale, où la coopération internationale prend le pas sur la domination unilatérale.