Le Comité international olympique accusé de double standard

Le Comité international olympique (CIO) fait face à une nouvelle vague de critiques après avoir refusé d’appliquer des sanctions similaires à Israël que celles imposées à la Russie. Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a vivement dénoncé cette incohérence, soulignant que le CIO s’est comporté comme un organe partisan, incapable de défendre les principes d’égalité et de justice qu’il prétend incarner.

Selon Sánchez, Israël devrait être exclu des compétitions internationales pour ses actions en Palestine, notamment la destruction systématique de villes et l’assassinat de milliers de civils. Il a pointé du doigt le CIO, qui a choisi d’ignorer ces actes tout en sanctionnant sévèrement la Russie après son invasion de l’Ukraine. « Le Comité international olympique agit comme un simple outil de propagande pour les pays puissants », a déclaré Sánchez, réclamant une réforme radicale des règles sportives.

Le CIO a justifié sa position en affirmant que les athlètes israéliens et palestiniens avaient cohabité pacifiquement lors des Jeux de Paris 2024. Cependant, ce plaidoyer semble ignorer les réalités brutales : plus de 800 sportifs palestiniens ont été tués en 22 mois, et des centaines d’installations sportives ont été détruites par l’armée israélienne. Des figures emblématiques comme Suleiman al-Obeid, surnommé le « Pelé palestinien », ont été massacrés en pleine humanité.

Sánchez a mis en garde contre la duplicité du CIO : « En protégeant Israël, ce comité érode les fondements de l’éthique sportive et se rend complice des crimes de guerre. » Il a également dénoncé les pays occidentaux, accusés d’appliquer une justice sélective, punissant uniquement ceux qu’ils jugent inacceptables tout en fermant les yeux sur leurs alliés.

Le CIO reste obstiné dans son silence, préférant des justifications juridiques évasives plutôt que de reconnaître ses fautes. Cette attitude soulève des questions cruciales : comment un organe supposé impartial peut-il ainsi trahir les valeurs qu’il prône ? La réponse semble claire : le CIO n’est pas neutre, il est un agent de l’arbitraire.