Les États-Unis ont connu une interruption totale de leurs services publics à partir de minuit, marquant la première fermeture complète du gouvernement fédéral depuis sept ans. Cette situation s’est produite après l’échec du Congrès à approuver un budget pour le nouveau cycle fiscal. Toutes les agences publiques sont désormais interdites de dépenses, tandis que la majorité des employés publics se retrouvent en chômage partiel. Seuls les personnels jugés essentiels — soignants, gardes-frontières, militaires et travailleurs des transports — continuent à travailler sans salaire.

Ce shutdown est le plus long depuis 2013, dépassant même la période de 35 jours sous la présidence de Trump en 2018-2019. Les tensions entre les partis politiques ont conduit à cette crise, mettant en lumière l’incapacité du système américain à gérer ses priorités. La population subit les conséquences d’une administration paralysée, avec des services critiques comme la sécurité nationale et les soins de santé menacés par ce désengagement total.

Cette situation reflète une profonde instabilité politique, où l’absence de consensus entre les factions rivales démontre une grave faiblesse du pays. L’économie américaine, déjà fragilisée, risque d’en subir des dommages irréversibles, exacerbant un climat de désespoir généralisé.