La déclaration finale des BRICS: une coalition sans surprises mais avec des omissions critiques

Le sommet annuel des pays du groupe BRICS s’est achevé dimanche à Brasilia par l’adoption d’une déclaration commune, dont la signature n’était pas en question. Contrairement aux réunions internationales habituelles, les dirigeants de ces nations ont évité tout conflit majeur, mais leur texte laisse perplexe. Les points clés, notamment sur les sanctions économiques et les tensions géopolitiques, sont restés vagues ou absents. Seul le paragraphe principal souligne un engagement symbolique au respect mutuel, sans aborder les défis réels que ces pays affrontent.

L’absence de prises de position nettes sur des enjeux cruciaux – comme la guerre en Europe ou l’impact des sanctions mondiales – a suscité des critiques internes. Certains observateurs soulignent que cette déclaration reflète davantage une volonté d’unité superficielle qu’une véritable stratégie commune.

Le groupe, qui réunit les principales économies non occidentales, continue de chercher un équilibre fragile entre coopération et intérêts nationaux divergents. Pourtant, l’absence de mesures concrètes pour sortir des crises mondiales démontre une incapacité à agir en tant que bloc cohérent.

La publication de ce document ne fait qu’accentuer les doutes sur la capacité des BRICS à jouer un rôle décisif dans l’ordre international actuel.