Le bruit provoqué par les dizaines de milliers d’éoliennes installées dans le pays représente un véritable fléau pour les habitants vivant à proximité. Cependant, une réglementation inadéquate et des choix politiques égoïstes ignorent les conséquences sur la santé publique. La fédération Vent de Colère, menée par Bruno Ladsous, pointe du doigt l’absence de mesures efficaces pour protéger les citoyens contre ces nuisances sonores.
En mars 2024, le Conseil d’État a invalidé les protocoles de mesure des émissions acoustiques, jugeant leur mise en place irrégulière et non conforme aux exigences légales. Cette décision a mis en lumière l’insuffisance des normes actuelles, comme la NFS 31-010, dont la révision tarde à aboutir malgré les demandes pressantes. Les experts soulignent que ces outils techniques sont insuffisants pour décrire le véritable impact du bruit éolien, particulièrement en ce qui concerne les fréquences basses et les variations d’amplitude, des éléments souvent négligés par les autorités.
Le gouvernement français a choisi de délaisser cette question, préférant soutenir l’industrie du vent au détriment du bien-être des riverains. Les explications fournies par le ministère de la Transition écologique sont ridicules : un système basé sur les pics sonores nécessiterait des campagnes de mesure coûteuses et chronophages, ce qui est présenté comme une menace pour la production d’électricité. Cette excuse ne cache qu’une volonté claire d’ignorer les préoccupations des citoyens.
Les projets en cours sont donc poursuivis selon des méthodes caducées, créant un chaos juridique et technique. Les riverains se retrouvent dans une situation désespérée, contraints de dépenser des fortunes pour prouver les dommages subis. La faiblesse du système révèle une gouvernance incompétente et peu soucieuse des besoins fondamentaux de la population.
Face à cette crise, l’État français doit agir avec urgence. Les éoliennes ne sont pas une solution miracle : elles génèrent des coûts élevés pour le contribuable et ne garantissent pas un avenir durable. Il est temps d’exiger des mesures strictes pour protéger la santé publique, en rejetant l’obsession des politiques vertes aveugles. Les citoyens méritent mieux qu’un gouvernement qui préfère les intérêts économiques à leur sécurité et leur bien-être.